Une belle fin - par Otarie le 13/09/2011 @ 18:32 Comme toute bonne chose a une fin, voici le récit de nos dernières aventures et de notre retour.
Comme prévu depuis longue date, nous voila dés le 25 août, prés de Millau, sur le lieu sacré des Eclaireuses, Eclaireurs de France, à Bécours.
En effet sont organisés ici et pendant 4 jours les "Transhumances"; festival JAE ( jeunes adultes écles), c'est le moment pour tous les éclés adultes de se retrouver pour des ateliers, des débats, des échanges, des concerts, des rencontres, des découvertes...
Pour nous c'était le moment d'animer pour la dernière fois du voyage notre ludothèque dans ce contexte familial, amical et bon enfant. Ainsi les matins des 26 et 27 nous avons eu la joie de jouer avec une multitudes d'écles, à nos jeux préférés il est vrai. Forcément après 2 mois de jeux à travers l'Europe nous ne pouvions revenir sans des préférences, sans des jeux qui nous plaisent plus particulièrement, sans des jeux dont nous savons la facilité d'adhésion du plus grand nombre. Ainsi c'est à la guerre des moutons, à PIT, à quarto, à Zack and Pack que nous avons joués. Mais aussi et surtout, car c'est quand même notre fil rouge, Photo Party dont vous pouvez retrouver les photos dans la rubrique "En Images". Ce fut même l'occasion de sortir un jeu avec lequel nous n'avions jamais joué faute de temps, peut être un peu d'envie, "sandwich" qui se révéla plein de surprises, drôle et original.
Le festival des Transumances est au même titre que notre projet, une initiative jeune, un projet JAE. Nous tenons à souligner la réussite de ce projet qui fut pour nous une formidable façon de finir notre aventure, de commencer à la raconter, de la partager.
Les Journées bien rythmées, après notre temps d'animations le matin, nous étions libres pour le reste de la journée. Nous avons ainsi pu participer à des débats passionnants sur des thèmes d'actualité et de société tel que l'engagement politique de la jeunesse actuelle, le militantisme, l'engagement, la démocratie, l'éducation alternative, la laïcité. Nous avons assisté à la retransmission de film sur la construction de Bécours, sur la colonisation... Nous avons profité pleinement des soirées entre concerts, rires, chants autour du feu, danses folkloriques... La traversé vers le grand Sud. - par Axis le 07/09/2011 @ 00:24 Le jour se lève sur la Pologne. Le réveil est dur. Les émotions s'emmêlent entre excitation des rencontres de la veille et recueillement dans un lieu chargé d'histoire. Nous prenons la direction de Auschwitz, à 50 kilomètres de Cracovie. « Auschwitz » annonce le panneau communal. Tout semble tout à fait normal, une ville comme toutes celles que nous avons traversées, une rivière accueille des nageurs du dimanche. Et là, au détour d'un virage, un mur froid s'élance. Il protège des miradors, des alignements de bâtiment, une grande cheminée... Nous y sommes. Une atmosphère solennelle flotte. Alpaguer par des parcmètres humains en mini short, une ambiance étrange se décrit. Arrivés à 15h, nous parvenons tout de même à trouver une guide française qui nous fera une visite remarquable du camps. Je ne vous exposerai pas l'ensemble des choses que nous avons vu. Ceux qui l'ont visité le savent et les autres l'imaginent très bien. Je ne vous parlerai que des sentiments de révoltes, d'aberration, d’écœurement, d'incompréhension et d'oublis de soi qui nous ont envahis pendant la visite. C'est au pied du mémorial que nous chantons « Nuits et Brouillard » de Jean Ferra. Otarie soulignera avec justesse que c'est ici que cette chanson prend tout son sens. Les mots ne sont plus des sons mais des images. Au bout de la ligne de chemin de fer, nous avons la gorge nouée. Nous laissons nos deux compagnons Thibault et Dorian reprendre le train en se faisant la promesse de se retrouver à Prague.
Poznan - par TioEric le 18/08/2011 @ 02:00 Anatis ne le sait peut-être pas, mais en tant que descendante des familles nobles Mycielski (herbu Dolega) et Mikorski (herbu Ostoja) en Pologne elle est un peu sur ses terres par le sang. Par exemple en 1737 son ancêtre Maciej Mycielski était gouverneur de Poznan. Il y a aussi le comte Jozef Mikorski (château à Wyganow) qui fut vers 1848 un ardent patriote contre les russes, les allemands et les autrichiens, etc... (voir : http://edm.gen.free.fr/gtp5.html#head2 ).Si vous allez à Varsovie, pour la visiter cette capitale je peux vous y faire rencontrer un contact historien parlant bien le français.
Bises du tio Eric. La Renaissance des Jamjaé en Pologne ! - par Anatis le 15/08/2011 @ 15:28 Après de vaines recherches d'un ferry qui n'existe plus qui partait de Copenhague pour une ville à la frontière du Danemark, nous décidons de prendre la route pour Gedser tout au Sud du Danemark pour prendre un ferry -qui lui existe bien- pour prendre le large jusqu'en Allemagne, à Rostock. Quatre heures de route et nous voilà arrivées sur une petite aire de repos, comme faite spécialement pour nous, tout près de la mer où la grande lune s'y reflète. Le lendemain matin, nous avons pris le bateau à 15h pour Rostock. Arrivées en Allemagne, nous avons conduit directement vers la Pologne et avons dormi juste après la frontière, dans les bois, vers une ville qui s'appelle Gryfino. Nos premières impressions de la Pologne, la nuit : Les routes sont vraiment détruites. La légende des « rails » au sol faite par les voitures, n'en ai pas une ! La campagne polonaise et ses habitants dans l'ombre de la nuit n'est pas très rassurante... Une nuit réparatrice pour nous, levé 11h. Déjà sur le chemin pour la ville de Poznan où on aimerait passer la nuit. Mais parce que les routes de Pologne sont assez extraordinaires, notre départ ne fut pas si facile que ça. Premièrement nous possédons une carte bien trop peu détaillé et cela nous empêche de pouvoir nous localiser précisément sur les petites routes. Nous arrivons à trouver une route qui longe une grande route qui nous amènera sûrement là où nous voulons. Pensant que cette route va déboucher sur la grande route que nous voyons, nous la prenons...Mais en vain...Ce petit chemin suit la route mais ne va pas du tout sur la grande route. Nous continuons, dans l'espoir que nous arrivions bien quelque part un jour. Mais nous voilà arriver à un croisement où la route devient deux petits chemins, un pour une maison et l'autre pour un champ...Demi-tour. Nous prenons le petit chemin qui longe la grande route à gauche. Route qui fini en queue de poisson. Demi-tour. Nous prenons un chemin de terre qui part dans une forêt. Une petite voiture en sort, nous demandons où elle amène mais la femme au volant ne parle pas anglais. On suit tout de même le chemin. Un peu boueux, on se sent aventurière, la forêt est belle mais nous ne sommes pas en toute confiance. Nous croisons un homme à la recherche de champignons. Pas un mot d'anglais lui non plus. Nous lui montrons la carte. Le monsieur est très bavard, nous dit pleins de choses que nous ne comprenons pas. Axis se lance dans une conversation onomatopéiques : « tututu et wroooouuu, ou tada, mhmh ou lula » traduction : « le chemin n'emmène pas à la grande route, il faut prendre par là, là ou par là ? ». Tout le monde rigole. Nous finissons par comprendre qu'il ne faut pas continuer par là car nous allons nous embourber. Demi-tour. Comme une impression d'être complètement emprisonnée dans les routes de Pologne. Nous ne savons pas par où aller, ni quoi faire... Nous prenons un autre chemin, de l'autre côté de la grande route, encore dans la forêt mais moins dangereuse. Nous rencontrons deux femmes qui elles aussi étaient à la cueillette de champignons. Pas un mot d'anglais non plus. Toujours très bavard, elles nous débitent un flot de paroles illimités incompréhensibles. Nous comprenons tout de même que nous sommes sur la bonne route. Ouf ! Déjeuné à 18h, où nous changeons de programme : cap sur Cracovie dès maintenant pour avoir plus de temps dans cette jolie ville et ses alentours ! Cinq heures de route qui nous attendent. Axis dort à l'arrière. Otarie conduit. Anatis lit le guide du Routard sur la ville de Cracovie (Cracouf en Polonais) à la conductrice. Quelques légendes sur la ville, les choses à voir qui nous donne hâte d'y être, les bons restos qui nous donnent l'eau à la bouche. Le lendemain matin, nous partons vite pour la ville. Nous garons la voiture et hop c'est partie pour la découverte de l'une des plus belles villes d'Europe. Vieux centre ville vraiment magnifique avec d’authentiques petites rues. Marche dans la ville, château église et place principale, visite d'un musée d'art, déjeuné sur une terrasse d'un charmant resto dans la cours d'un immeuble. En soirée nous prenons la route pour une petite heure pour dormir près de la Mine de Sel que nous allons visiter le lendemain. Debout 8h, pour visiter la mine. 3 heures de visite. Vraiment extraordinaire ! Merci au Papa de Axis qui nous a conseillé d'y aller ! Ca vaut de détour ! Quand nous sortant, la journée est bien entamé et nous permet pas d'aller à Auschwitz. Nous décidons de trouver une rivière pour pouvoir nous doucher car cela fait déjà 5 jours que nous n'en avons pas pris. Nous trouvons un lac, mais malheureusement tout est payant, le parking et l'entrée par personne. On trouve un petit brin de rivière qui sent un peu la vase, mais l'eau sur le corps mais tout de même du bien. Le soir nous revenons à Cracouf pour passer la soirée dans la ville. Nous rencontrons des scouts et Guides de France de Lyon qui nous invite à dîner. Nous échangeons sur façon de vivre le scoutisme. On échangeons sur nos projets respectifs. Ils nous racontent leurs échanges émouvants qu'ils ont vécu durant un Jamboree Polonais avec une centaine de jeunes. Plus tard nous rencontrons deux garçons français dans les rues de la ville. Les conversations s'ensuivent à toutes vitesses. Nous réalisons que nous avons un peu le même projet mais fait différemment. Eux, font le tour de l'Europe mais grâce à Inter-rail. Ils ont commencé par l'Italie et finissent par la République Thèque et la Suisse. Nous parlons durant pas mal de temps sur le scoutisme car les deux jeunes hommes n'ont jamais eu l'occasion de rencontrer des scouts et de connaître un peu plus ce mouvement si connu mais pleins de préjugés. Nous parlons de Baden-Powell, la création du scoutisme, des valeurs inculqués dès le plus jeune âge, le Jamboree,... Mais les rencontres de n'arrêtent pas là ! Pendant que nous jouons à Hali Gali dans un café avec Dorian et Thibaut, trois polonais sont intrigués par ce jeu. Otarie prend son courage à deux mains et essais d'expliquer le jeu avec les gestes. En 5 minutes les règles sont comprises. Et hop, on joue ! Pendant ce temps là Axis trouve un garçon qui porte le même nom de famille. Comme un sentiment réel de se sentir Polonaise. Ca fait du bien au cœur et aux origines. Anatis est heureuse de comprendre tout ce qu'ils disent et de pouvoir un peu s'exercer en espagnol. Une soirée pleins de rencontres, de langues différentes, de jeux et nous allons nous coucher dans les petites rues de Cracouf plus silencieuse de le centre. Au programme de demain : Auschwitz avec les deux jeunes garçons que nous avons rencontré. I am a messenger of peace - par Otarie le 11/08/2011 @ 22:10 Mardi 10 août
Assise sur une chaise du ferry partant du Sud du Danemark pour Rostock en Allemagne, laissez-moi vous raconter brièvement nos derniers périples Suédois. Après le passage aux différents Check-in et récupération de notre kit Jamboree contenant un tee-shirt, un foulard, différents guides, nous nous dirigeons enfin vers « le Paris » restaurant français où nous allons travailler ces 2 prochaines semaines. Tour rapide des lieux, bonjour aux différents personnes avec qui nous allons travailler et nous nous installons dans un des camps français, perdu au milieu de centaines de tentes du monde entier déjà montées. Pour nous, c'est l'ouverture du Paris, représentation du scoutisme français, ouverture vers les autres. Nous apprenons à travailler avec une nouvelle équipe dont une dizaine d’étrangers venus travailler avec nous. C'est rassurant d’être entouré de français, car perdu dans cette foule nous sommes un peu intimidées. Rapidement nous sympathisons avec trois jeunes garçons Cham et Etienne, des scouts et guides de France, venant de la région alsacienne, qui bossent avec nous et Corentin des EEDF de St Etienne. Les premiers jours au Jam sont difficiles, une mauvaise organisation nous oblige à travailler matin, midi et soir au restau, nous empêchant de visiter le Jam et profiter de toute les propositions qui y sont faite. Heureusement petit à petit ça va mieux au restau et nous pouvons maintenant apprécier. Malgré la fatigue arrivée bien trop vite et le rhume que nous nous sommes passé toute la durée du Jamboree, nous pûmes participer à une soirée Brésilienne, Libanaise, à des soirées multiculturelles et soirée jeux. Mais il faut avouer que c'est avec les scouts Alsaciens que nous avons le plus sympathisé, les deux du restau et le reste de leur groupe avec qui nous avons trouvé plein de points communs et partagé une bonne partie de notre aventure jamboree, des moments de joie, de rire, de découverte,et d’émotion. En Bref et à Chaud : Les Best : Les Bad : Lundi 8, nous quittons les lieux, tout les participants sont déjà partis, bon nombre d’installations ont disparu, nous laissons maintenant la nature reprendre toute sa place. Les parisiennes!! - par Les Jamjaés le 03/08/2011 @ 10:40 Ca serait encore plus sympa sous le soleil - par Axis le 03/08/2011 @ 10:20 Mercredi 27 juillet 2011.
Assise dans le canapé du restaurant français « Le Paris » du Jamborée, laissée moi vous raconter rapidement nos dernier périple dans le nord de l'Europe. Le 25 nous passons le grand pont qui sépare le Danemark et la Suède. A nous l'Allemagne ! - par Anatis le 22/07/2011 @ 20:29 Nous venons de quitter les scouts Belges, Cougar est repartie à Brussels et nous voilà entre Jamjaé sur la route dans notre petit combi dans la direction de l'Allemagne.
Encore en Belgique mais à quelques kilomètre de l'Allemagne, les panneaux d'indications sont déjà du charabia pour nous et nous demandons notre chemin dans un bar. Quelques noms de villes écrits sous un dessous de verre à bière en carton pour ne pas se tromper et nous réalisons que c'était la dernière fois que nous demanderions notre chemin en français ! On roule, on roule, mais où est le panneau de l'Allemagne ? Est-ce que nous avons pris les petits chemins pour rien ? Le panneau ! Axis et Anatis crient de joie et réveille Otarie qui faisaient une petite sieste sur la banquette arrière. Nous voilà dehors en train de faire des photos devant les panneaux comme si nous étions en Explo ! Nous reprenons la route. Arrivées dans les environs de Mannhein, nous sommes heureuses d'être bientôt arrivées ! Mais malheureusement, les petites galères commencent. Nous affirmons pour de bon que la carte que nous avons est décidément pas du tout assez détaillé ! Alors nous n'arrivons pas à nous localiser sur la carte. Mais aussi, en Allemagne les panneaux d'indication sont assez étranges, ils n'indiquent pas les mêmes villes à chaque fois, du coup parfois on a l'impression d'être perdue car notre ville n'est plus indiquée ! Après quelques temps nous arrivons dans la ville pour pouvoir se connecter à internet, envoyer quelques mails et enrichir notre site avec des articles et des photos. Notre mission maintenant est de trouver un endroit sécurisant pour dormir un peu loin de la ville mais pas trop. Quelques heures plus tard nous trouvons un petit chemin au milieu d'une armée de jardins/potagers. Notre paradis pour le soir. Quelle galère les autoroutes d'Allemagne ! Nous voilà encore perdues alors que nous étions qu'à quelques kilomètres de la ville où nous devions aller ! On tourne, on tourne mais ne comprenons toujours pas où nous sommes. Nous achetons finalement une carte d'Allemagne plus détaillé pour éviter encore de nous perdre bêtement comme ça. Après encore quelques perdition et demande d'aide auprès de gens, nous trouvons notre Colonie à la Piscine à Frankental ! Nous approchons peu à peu de la grande tente où tous les petits enfants allemands sont déjà en train de déjeuner. Notre appréhension augmente un peu plus à chaque pas que l'on fait. On entend déjà le brouhaha des enfants, une cacophonie que nous ne comprenons déjà pas ! Nous sommes accueilli par Katja et Sophia que sont les animatrices du petits groupes de filles avec qui nous allons faire connaissance. Les deux animatrices parlent français et nous offrent tout de suite une platré de pâtes à la bolognaise. Les enfants nous regardent du coin de l'oeil, comme si elles nous avaient pas vu mais intriguées quand même. Puis nous passons à Rythme And Boulet un peu compliqué à expliquer. Et puis nous divisons le groupe en trois : un coin tranquille avec Rolit où l'ambiance est à la stratégie, un autre avec Pique Plume où les filles font sentir le stresse de trouver la bonne carte qui leur permettra d'avancer leur pion et un dernier coin plus bruyant avec Tadam où les mots fussent à toute vitesse pour être la première à trouver la siginification du dessin. Les filles adorent et semblent s'être beaucoup s'amusées. Même Michelle, une jeune fille réticente au début et préférant jouer seule, s'est finalement prêtée au jeu ! Déjà à l'heure des au revoir, les filles nous supplient de revenir le lendemain pour continuer de jouer. A 16h30, nous partons avec Katja dans le petit village où elle habite, à 8km de Frankental. Nous dînons chez elle et faisons la connaissance de Yoann, son copain français. Pendant ce temps là, les deux petits chats du couple franco-allemand et Ayoli jouent à cache-cache et au chat et à la sourie. Le lendemain matin, le ciel bleu est parmi nous ! Quelle joie ! Nous arrivons à la colonie de la Piscine et fonçons dans l'eau avec les enfants qui nous attendaient avec impatience ! Il fait chaud, il faut beau, et nous faisons des batailles d'eau avec les filles ! Quel plaisir ! Une complicité avec les filles s'installe déjà un peu. Katja devant surveiller la piscine, nous sommes sans traductrice avec les filles. C'est le début d'une lutte contre la barrière de la langue ! Nous voilà en train de parler avec les mains, les bras, le corps entier pour nous faire comprendre. De leur côté, les filles font des aller-retour avec Katja pour retenir les phrases traduites en français qu'elles veulent nous dire. Beaucoup de rire, d'incompréhension et nous finissons par toutes retourner se baigner avant d'aller manger. Les filles nous ont déjà gardé des places près d'elles pour déjeuner. Toutes enthousiastes de manger avec nous ! Cette fois-ci nous restons avec les filles le temps de leur temps libre. Le moment des vrais adieux arrive. Une photo de groupe. Dur les adieux même après seulement quelques heures passées ensemble. Sarah, supplie pour qu'on revienne le lendemain matin, Michelle ne veut pas descendre du dos d'Anatis et s'agrippe à ses jambes, Léa et d'autres nous suivent pour nous lancer une rasade de «salut», «au revoir» et tchuss.. Le soir, dîner chez le couple Franco-allemand pour notre dernière soirée près de Mannheim. Une jolie rencontre que nous avons fait avec eux. Une complicité qui s'est vite immiscé entre nous, comme si on se connaissait depuis longtemps. Un couple simple et agréable qui vont au bout de leurs principes. Heureuses de les avoir rencontrer et de les quitter comme si nous étions de bons amis et que nous allions nous revoir très vite. Pour être en forme pour demain. Belgique part 2 : Camp scout - par Otarie le 17/07/2011 @ 21:27 Samedi 16 juillet Cougar ayant participé à certaines activités de ce groupe avec les baladins ( 6-8 ans), nous avait donné le contact d'Eric Palat, chef du groupe, avec qui nous avions convenu d'une soirée jeu ce samedi soir. Cougar profite de notre voyage pour nous accompagner et rendre visite à son groupe Belge, qu'il n'a pas vu depuis longtemps, faute de temps.
Mais la soirée passe bien trop vite et les enfants doivent déjà aller se coucher, nous lançons alors une partie de Zack and Pack avec les adultes, discutons encore un peu jusqu'à aller se coucher dans le combi. « Mon duvet est trempé!! » dit Anatis, effectivement, le matelas du dessus aussi ! Nous apprenons -avec cette journée de pluie. Et oui, ici il DRACHE beaucoup !!- que le combi a une fuite au niveau d'une aération du toit. Cougar tu seras obligé de dormir dans l'eau malgré les torchons servant de serpillière qui en épongent le plus possible.
Belgique Part 1 : Bruxelles - par Axis le 17/07/2011 @ 21:14 Vendredi 15 juillet : Jeudi (14) vers 15h nous passons la frontière Franco-belge. Il pleut, il fait gris, il fait froid, Anatis dors et ne voit pas la frontière, Axis à l’affût de tous les bruits du combi panique « imagine une météorite pourrait nous heurter ! », Otarie conduit sereinement.
Ce soir là (le 14 juillet) nous participons avec lui à un pique-nique urbain dans le quartier de Mérode. Une sorte de fête des voisins où les gens se retrouvent pour « créer du lien » comme dirait Thibault. Conseil n° 1 : Introduire une rencontre avec des inconnus qui ne parlent pas le même langage par un casse tête. Type de jeu que nous n'avions pas du tout imaginé, son ami Jan nous en offrit 2 (un T et une chaîne d'anneaux). Nous les testerons sur les routes. Conseil n°2 : Prendre le temps d'expliquer les règles du jeu et les adapter au public. Conseil n°3 : OSER !! Ne pas avoir peur d'aller vers l'autre. « Parfois ils te prennent un peu pour un guignols mais cela permet le premier contact » La tête pleine de réflexion nous rentrons dormir chez Cougar. Le lendemain (vendredi 15) Thibault organise une foire du jeux dans le quartier de Molenbeek dans laquelle nous tenons un stand « bus ». A ce moment nous réalisons que notre projet commence réellement avec de très bonnes surprises.
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